Syana Keisi

« Try to explain it, don't hide yourself. »

DESCRIPTION PHYSIQUE

C'est toujours dur de se décrire lorsqu'il s'agit de soi-même. Bon, je suppose que j'y suis quand même contrainte. Je suis une brune, ou châtain clair, entre les deux, aux cheveux ondulés, qui m'arrivent juste en dessous des épaules. Je suis de taille moyenne, plutôt grande même pour mon âge. Je ne suis ni épaisse, ni trop fine. Juste ce qu'il faut pour mon métier, me diriez-vous. J'ai des jambes fuselées et galbées, puisque je pratique pas mal de sport. Que dire d'autres ? J'ai des yeux marron qui jaunissent au soleil. J'ai deux petites fossettes sur chaque joue, on me dit que ça fait plutôt mignon. J'aime bien me maquiller, mais je ne suis pas pour autant superficielle comme tant d'autres. Je m'habille plutôt simplement, même si je préfère largement les robes et jupes aux pantalons et aux jeans.

DESCRIPTION MENTALE

Première chose à retenir : Je suis une battante. Je persévère toujours dans ce que j’entreprends, même si ce n'est pas gagné. J'ai un mental d'acier, et je suis également têtue, voir bornée. Pour le reste du temps je suis plutôt souriante lorsqu'on me connaît. J'avoue, un peu folle sur les bords aussi. Je suis assez empathique et on peut dire que j'aime tout le monde. Je suis généreuse et gentille mais quand quelqu'un me cherche, il me trouve aussi facilement. Lorsque je ne connais pas particulièrement la personne en face de moi, j'aime rester froide et sérieuse, sans sourire. Sauf si c'est un joli garçon et là, je saute sur l'occasion. Oui, j'aime séduire. Je suis sensible, bien que je puisse le cacher et comme pas mal de filles, je pleure un peu pour rien. Je suis timide, aussi. Je rougis très facilement. Pour le reste, vous le découvrirez de vous-même.

VOTRE DON

Depuis que je suis toute petite, j'ai appris que j'avais des dons spéciaux, comme quelques personnes de la populace. J'ai vite compris que je pouvais me transformer en félins. Celui de mon choix. J'avais juste à penser très fort à celui-ci, et une mutation bizarre de mon corps s'imposait. Seul problème ? Je ne le contrôle pas entièrement. Ça m'arrive aussi quand je suis sujet à des émotions fortes. C'est assez dérangeant, en fait. Je me transforme sans même m'y attendre. Mon animal préféré ? Je dirai le chat. C'est mignon, les chats.

VOTRE HISTOIRE

Tic. Tac. Le bruit incessant de mon réveil m’empêchait de dormir. C’était une soirée ordinaire, sauf que je ne m’attendais pas à ce qui allait se passer. Si seulement j’aurais pu prédire l’avenir… Je me retournais dans tous les sens, agacée par ce bruit, puis finit par prendre mon réveil brutalement et retirer la pile malicieusement. J’étais en fait née de deux parents aux dons magiques. Ma mère avait le don de clairsentance, et pouvait alors reconnaître l’histoire de chaque objet qu’elle touchait. Les gens avaient classé ça en rang A, inoffensif donc de ce côté-là, personne ne l’embêtait. Mon père, lui, pouvait quasiment contrôler l’esprit d’une personne, à quelques pourcentages de réussite près. Les civils et ceux qui s’occupaient du « Centre d’isolement » trouvaient ça plutôt inquiétant. Alors, ce  jour-là, ils avaient décidé de venir chercher mon père. J’entendais des bruits de pas devant la porte d’entrée. Je sursautais, puis me levai en silence, pieds nus pour descendre prudemment. Des voix bourdonnaient. J’étais juste en face d’eux. Mes parents dormaient tous deux. Soudain, la porte s’ouvrit brusquement, et deux officiers rentrèrent.
« Mme Keisi ? Je cherche votre père. »
Ne sachant plus quoi faire, je criais alors le nom de mon père avant qu’un des deux officiers me plaque sa main sur la bouche afin de m’empêcher de parler plus. Mon père se réveilla alors promptement, puis je le vit ensuite préparer son baluchon en hâte, pendant qu’un des officiers montait le chercher. Il descendit ensuite par la fenêtre, espérant sûrement s’échapper. L’officier entra alors brutalement dans la chambre, et ma mère essaya de le couvrir, implorant l’officier en lui soutenant qu’il n’était pas là. Malheureusement pour lui, il ne crut pas le petit jeu de ma mère, puis tira par la fenêtre. Je n’entendis qu’un coup de feu. Ma mère, folle de rage, sauta ensuite sur le tireur. Deuxième coup de feu. Deuxième décès.
« Nooon !! »
S’en était fini. Les deux tueurs repartirent, fiers de leur action. Moi, j’étais seule, et complètement détruite. Puisque j’avais atteint la majorité depuis peu, je décidais alors de me trouver un appartement, enchaînant d’abord petits boulots sur petits boulots avant de trouver un travail stable, celui de mannequin. J’espérais maintenant chasser ces souvenirs en profitant au maximum de ma vie, tout en conservant une haine infinie pour ceux qui oppressaient ceux de ma race.