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| Sujet: Overdose [PV- Ombrelune BlackLife] Dim 30 Aoû - 2:10 | |
| J'étais assis sur mon sofa en cuir noir, au milieu de mon appartement dans un quartier riche de Matsusara. Je pleurais, mes nerfs m'avaient complètement laissé tomber. J'avais eu une très longue journée, je devais négocier un gros contrat de vente pour des nouveaux modèles de super-ordinateurs pour un laboratoire de robotique, cependant à la dernière minute je reçu un appel pour m'annoncer qu'ils avaient trouvé un fournisseur plus prometteur. Nous sommes leader sur ce marché il n'y a pas plus prometteur que nous ! Je passais alors ma journée à chercher la moindre information sur cette nouvelle concurrence sans succès. Pour couronner le tout un de mes pensionnaires les plus exceptionnels venaient de mourir lors d'une expérience qu'on m'avait annoncé sans risque. Bref cette journée m'avait complètement brisé. Mais comme toujours il y avait un moyen de s'évader, il suffisait d'une boite de pilule et d'une bonne bouteille de whisky. Mon rituel était toujours le même, j'écoutais de la musique classique, cette fois-ci le troisième mouvement de la sonate au clair de lune, j'éteignais les lumières puis une grande inspiration, je pris 3 cachets et les avalaient à l'aide d'un grand verre de scotch. Le premier effet qui se fit sentir fut une légère migraine puis je sentis tout mon corps se détendre et mon rythme cardiaque ralentir. Tout ceci était habituel cependant des effets inhabituels commencèrent à apparaître, tout d'abord la migraine devint beaucoup plus violente, puis je fus pris de violant spasme, la panique s'empara de moi, je ne pus émettre qu'un cri étouffé. Dans mes tremblements je renversais mon verre et m’ouvris la paume de la main avec l'un des morceaux. J'étais à présents au sol au milieu des morceaux du verre brisé. Après quelques minutes de lutte je finis par m'évanouir.
Quand je me réveillais j'étais dans un lit habillé d'une chemise blanche. Les murs de la salle était d'un blanc glacial. Autour de ma main on avait attaché un bandage. J'entendais au loin des téléphones sonner, à mes cotés on avait laissé un plateau repas, la faim commençant à se faire sentir je pris un morceau de poisson dans mon assiette. Je faillis le recracher tant il était écœurant, je repris peu à peu mes esprits. Rapidement je pris conscience de ma situation, j'avais probablement fait une overdose et on m'avait d'ailleurs probablement fait des analyses sanguines. Et ce n'était qu'une question de temps avant que ces informations soit communiqués au grand public. Mes avocats pourront probablement trouvé des explications à tous cela cependant je ne pouvais pas me permettre une quelconque mauvaise publicité en ce moment. Mon garde du corps a certainement entendu le verre ce brisé, il est rentré et a pensé que c'était une bonne idée de m'emmener en hôpital...
Je pris alors un moment pour préparer mes moyens de pression sur l’hôpital. Jusqu’à ce qu'une infirmière entre dans la salle, je l'accueillis avec un sourire sympathique et qui se voulait quelque peu charmeur :
-Déjà réveiller ? On ne s'attendait pas à vous voir avant quelques heures,dit elle d'une voix enjouée, comment vous sentez vous ?
-Bien merci répondis-je avec courtoisie, dites pourriez vous faire venir votre chef dans ma chambre ? Je voudrais la féliciter quant à la qualité des soins apportés dans votre hôpital et aussi quand au choix du personnel.
-Mais c'est que... -S'il vous plaît, faîtes ça pour moi... -Bon je vais voir ce que je vais faire finit elle par dire après quelques secondes d'hésitations.
Après m'avoir fait une rapide prise de sang et discuter un peu d'elle, de sa famille et de son travail, elle sortit de la chambre. Je m'installais alors confortablement dans le lit attendant l'arrivé de l'infirmière en chef. |
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| Sujet: Re: Overdose [PV- Ombrelune BlackLife] Dim 30 Aoû - 3:05 | |
| Au nom du père, du fils, du saint esprit...
Amen.
Sur les genoux, face à l'autel que j'ai fait à la gloire de mon seigneur, les bougies étaient ma seule lumière autour de moi...La seule? Non, mon père, mon seigneur, mon Dieu, m'éclairait de sa grâce et sa protection.
La Lune ne pouvait pas me saluer, cachée par les rideaux de la pièce où je me trouvais, cette pièce, constituée d'un autel, d'un lit, et de petites pièces cohabitantes qui menaient au salon, à la salle de bain, et à la cuisine.
Je me relevais alors, soufflant les bougies, m'apprêtant à aller me reposer, je regardais alors l'obscurité m'entourant et ouvrit les rideaux pour avoir une veilleuse naturelle. Je regardais ce lit, en dessous même, j'avais l'impression qu'ils continuaient de me suivre avec le temps.
Ils pensent qu'ils m'auront un jour, les naïfs, je les auraien en premier. Je m'avançais vers le meuble douillet quand une sonnerie de téléphone portable m'arrêta en chemin, et, dans un long soupir, m'amusant à faire attendre l'appel, je pris avec las le téléphone et décrocha, soufflant un "Allo" fatigué d'une journée qui ne voulait décidèment pas se terminer.
Une Urgence? Je n'avais pas le choix que de venir tout de suite, on m'avait promis mon congé mais ma remplacante n'est pas aussi efficace que moi. Je dû donc quitter mon appartement dans la nuit pour règler ce problème.
Ce fut alors sur place qu'on m'annonça le diagnostique du patient, ainsi que les circonstences. Nous courrions dans le couloir en réclamant passage libre, tandis que l'homme qui accompagnait la victime me décrivit qu'il avait découvert Monsieur au sol, en pleine crise de spasme, après avoir brisé son verre au sol, lui ayant permit d'aller voir ce qu'il se passait et l'emmener d'urgence ici.
Je ne disais rien et ne posais pas de questions, je savais déjà comment faire.
On entra en salle d'opération et j'étais la seule dame en noir, je pris mon matériel et nous étions partis pour l'empêcher de mourir de ce qui semblait être une overdose après analyse.
Tentative de Suicide? Je n'en ai aucune idée mais à son réveil il saura nous dire lui même ce qui lui ait arrivée. Nous prirent une heure à nous occuper de lui et le mirent en chambre, dans la tenue règlementaire.
J'avais chaud, comme à chaque opération, le métier ici est funambule : Un pas de travers et vous tombez.
J'ai plus de compétences que de nombreux chirugiens ici, j'ai étudiée la médecine car j'ai promis à ma famille et à mon seigneur d'aider mon prochain, et c'est ce que je fais.
Je partis rassurer celui qui accompagnait Monsieur que celui-ci n'aurait pas ses jours comptés puis je partis dans mon bureau pour faire un bilan de cette histoire que je remettrais au chef de l'établissement. Eclairée par ma petite lampe de bureau, assise droite, j'écrivais en soupirant, encore plus fatiguée que tout à l'heure. Seigneur, j'ai encore sauvée une vie aujourd'hui, n'êtes-vous pas fier de votre enfant?
J'en souriais rien qu'à imaginer son regard bienveillant porté sur moi, avant de me lever car l'on frappait à ma porte, et une jeune fille parmi les infirmières se présenta à moi. On voulait me voir? Pour ça? C'est bien le premier patient qui s'amuse à faire ça. Peut-être veut-il parler en réalité de quelquechose de plus indiscret? Comme...Les circonstances de son arrivée ici? Il n'aurait rien à craindre, étant tenue au secret médical.
Je fermais le bureau derrière moi et salua la jeune femme avant de me diriger vers la chambre du patient et frappait doucement à la porte avant d'entrer.
"Bonjour, on m'a fait entendre que vous vouliez me voir?"
Demandais-je poliement avant de refermer la porte derrière moi, et m'approchant pour regarder mes petits appareils qui me disaient que tout allait bien pour Monsieur pour le moment. |
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